Rupture à
l’initiative du salarié
Rupture à
l’initiative de l’employeur
Procédure
Et autres ruptures de
la relation du travail
A l’initiative du salarié :
à
La démission :
Acte unilatéral à l’initiative du salarié. C’est un droit,
et doit correspondre à une volonté non équivoque (sans ambiguïté) du salarié
Motif pas obligatoire. La convention donne le temps du
préavis. En général il débute à la réception du courrier (pas obligatoire, mais
c’est la meilleur solution pour preuve)
Si l’employeur impose de ne pas respecter le préavis, il est
obligé de le payer.
à
Abandon de poste :
Procédure :
On envoi une LRAR, et après 8jours, on renvoi un 2em. A
partir de là, on pourra le licencier après acte huissier.
Pole emploi peut s’octroyer un droit de regarde et choisir
de ne pas donner d’indemnité.
à
La prise d’acte :
Correspond à la situation ou l’employeur à commis une faute
grave. Notion récente (Loi du 01.07.14) Il faut qu’il y est une preuve.
La prise d’acte rompt immédiatement et définitivement le
contrat. Ce sont les juges qui requalifient la prise d’acte en licenciement
sans cause réelle et sérieuse si les faits reprochés sont suffisamment graves.
à
La retraite
Peut aussi être à l’initiative de l’employeur si le salarié
peut bénéficier d’une pension vieillesse à taux plein, ou si le salarié à au
moins 65ans, à défaut, il s’agit d’un licenciement
L’assurance vieillesse assure au salarié d’au moins 62ans
une pension vieillesse
(Voir calcul de la pension retraite)
A l’initiative de l’employeur
Se sont les licenciements, pour qu’il y est licenciement, il
doit y avoir obligatoirement un motif (preuve à l’appui et suffisamment
important) et procédure
Ils peuvent être personnel = lié à la personne, au salarié
lui même,
Ou économique = lié à l’entreprise
à
Licenciement pour motif personnel
Par forcément pour une faute ;
Il peut résulter d’une Inaptitude
professionnelle :
Lorsqu’une personne est déclarée inapte à la reprise
professionnelle par le médecin du travail, l’entreprise dispose d’1mois pour le
licencier. Passer se délai, il sera obligé de le garder jusqu’à la retraite
Le licenciement doit reposer sur des faute diverses et
variées, mais le motif se doit d’être concret, exact et objectif.
3 fautes : Motif réel et sérieux / faute grave / et
faute lourde
Motif réel et sérieux
(faute simple) : fréquemment lié à une accumulation de petites fautes
d’ordre disciplinaire ou de l’absence de respect du contrat. Dépend également du contexte. Il donne droit
à des indemnités de licenciement (elles sont valable à partir d’1an
d’ancienneté)
Un préavis est du, fait ou pas, mais doit être payé. Les CP
doivent être payés, et ne remplacent pas le préavis.
La faute Grave =
suffisamment important pour que le maintien du salarié dans l’entreprise ne
soit plus possible. Dépend aussi du contexte (vol, non respect des règles de
sécurité, retard…). Ne donne pas droit à des indemnités de licenciement, ni
préavis
La faute Lourde =
faute intentionnelle, avec volonté de nuire à l’employeur et/ou de
l’entreprise. Pas de présomption, il
faut le démontrer. C’est la seule faute pour laquelle on peut licencier
un gréviste (dégâts, séquestration…) Pas d’indemnité ni préavis.
La procédure de licenciement
Absolument nécessaire dans tout licenciement
Convocation à l’entretien préalable
|
LRAR ou remise en main propre. On doit respecter un délai
de 5jours ouvrables entre la réception du courrier et l’entretien
Sur la lettre, il est important de bien spécifier l’objet
de l’entretien, et que le salarié à un droit d’assistance par un délégué du
personnel
Egalement, ne pas omettre le jour, l’heure et le lieu de
l’entretien
|
Entretien préalable
|
Le salarié peut ne pas se présenter : l’employeur
constate l’absence et poursuit la procédure
L’employeur doit exposer les motifs précis et entendre les
explications du salarié et de la personne qui l’assiste
|
Notification du licenciement
|
LRAR envoyée au moins 1 jour franc après l’entretien
Elle comporte obligatoirement le motif précis du
licenciement
Sa date de réception marque le début du préavis
|
à
Le licenciement économique :
Licenciement du à des difficultés financières, baisse du CA,
liquidation judiciaire, fermeture… Il y a un délai pour définir si la baisse
est suffisante pour justifier du motif économique. Le seuil dépend de la taille
de l’entreprise.
L’obligation de reclassement du salarié, sur un emploi
équivalent assorti d’une rémunération équivalente dans le cadre de l’entreprise
ou groupe est une obligation préalable à tout licenciement.
Les procédures =
- En cas de
licenciement individuel, elle est la même que lors des licenciement
personnel, mais l’entretien a pour but de donner le choix à son salarié entre
son licenciement ou son adhésion à un contrat de sécurisation professionnelle
ou à un congé de reclassement
- licenciement de -10
salariés sur 30jours
Représentants du personnel doivent être informés et
consultés. Ensuite la procédure
personnelle s’enclenche
- licenciement d’au
moins 10 salariés sur 30jours dans les entreprises de -50 salariés
L’entretien n’existe pas (sauf en cas d’absence des IRP)
2réunions doivent être organisées avec les délégués du
personnel dans un délai de 14jours, pour présenter les projets de
restructuration, et la 2nd ou l’employeur met à l’étude les
suggestions formulées et donne une réponse motivée
- licenciement d’au
moins 10 salarié en 30jours dans les entreprises d’au moins 50 salariés
Le PSE est déterminé, au choix de l’employeur, soit par
accord collectif majoritaire, soit par acte unilatéral. L’employeur doit
consulter le CE sur l’opération projetée et sur le projet de licenciement. Et
l’employeur doit tenir informé des décisions à la Direccte.
Les mesures
d’accompagnement :
Le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE)
|
Obligatoire pour tout licenciement économique d’au moins
10 salariés en 30jours. Son but est d’éviter es licenciements ou du moins
d’en réduire le nombre grace à des mesures telles que la réduction du temps
de travail, des actions de reclassement interne sur des emplois équivalents
ou (sous réserve de l’accord des salariés) sur des emplois de catégorie
inférieur, des création d’activité nouvelles, des actions favorisant le
reclassement externe, des actions de formation ou de reconversion.
Sa validité est appréciée au niveau de l’entreprise ou de
l’unité économique et sociale ou encore de groupe
En cas de plan de sauvegarde de l’emploi insuffisant, le
juge peut prononcer la nullité du licenciement et la réintégration du
salarié. Si le salarié ne veut pas être réintégré, il a doit à une indemnité
qui ne peut être inférieur à 12 mois de salaire
|
Le contrat de sécurisation professionnelle (CSP)
|
Dans les entreprises de moins de 1000salariés, le CSP doit
être proposé au salarié licencié afin qu’il bénéficie d’un parcours de retour
à l’emploi avec des mesures d’accompagnement, de travail et de formations. Le
salarié à 21jours pour accepter ou pas. Lorsqu’il y a un PSE, la proposition
de bénéficier d’un CSP doit être faite au salarié après la notification par
la Direccte de la validation ou de l’homologation. En cas d’accord le CSP
dure 12mois, la salarié est alors stagiaire de la formation professionnelle
et perçoit une allocation au moins égale à 80% du salaire journalier de
référence de l’assurance chômage
|
Le congé de reclassement
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Dans les entreprises d’au moins 1000salarié, l’employeur
doit proposer à chaque salarié licencié un congé de reclassement, de 4 à 12
mois avec maintien du contrat de travail, afin de lui permettre de bénéficier
d’actions de formation et d’une cellule d’accompagnement de recherche
d’emploi
Cette proposition figure dans la lettre de licenciement et
le salarié à 8jours pour y répondre
Pendant la période de congé coïncidant avec le préavis, sa
rémunération est maintenue, en suite il en perçoit 65% (sans être inférieur à
85% du smic) le contrat de travail prend fin à la fin de ce congé
Un congé de mobilité peut être proposé dans les
entreprises ayant un accord de GPEC
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La revitalisation des bassins d’emploi
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Les entreprises d’au moins 1000salariés ayant procédé à
des licenciements économiques affectant l’équilibre du bassin d’emploi
doivent contribuer à le redynamiser par la création d’activités ou le
développement des emplois. Elles doivent s’acquitter d’une contribution d’au
moins 2x le smic mensuel par emploi supprimé (sauf en cas de procédure
collective). La loi impose à l’employeur, ayant informé le CE du projet de
fermeture d’un établissement, de rechercher un entrepreneur. Il doit exposer
au CE les raisons le poussant a accepter ou refuser une offre de reprise.
Les entreprises de 50 à moins de 1000 salariés son mises à
contribution en fonction du nombre de licenciement effectués et de leurs
capacités financières au travers d’une convention signée avec l’Etat.
|
Les autres
ruptures =
- La rupture à l’amiable ≠ rupture conventionnelle
Rupture à l’amiable = CDD
Rupture conventionnelle = formalisée par une
convention établie entre l’employeur et le salarié donnant lieu à un document
administratif (Cerfa)
Il
peut être proposé par l’une ou l’autre des parties, mais doit vraiment reposer
sur un accord des 2
-
Procédure :
Entretien
préalable, comme pour un licenciement, avec les mêmes délais. La différence,
c’est que si le salarié veut se faire assisté, il doit en informé l’employeur,
et ce dernier peut également se faire assisté (codirigeant, ou confrère du même
secteur d’activité)
L’entretien
à pour vocation d’expliquer tous ces droits au salarié (les indemnités sont les
mêmes que pour un licenciement, mais les négociations restent ouvertes)
Si
accord des 2 parties, signature de la convention et création du cerfa
- Sur la convention, est spécifié les indemnités (à la ≠ du licenciement, si le salarié à moins d’un an
d’ancienneté, on proratise), les CP, les 2 signatures avec la date, et la date
de sortie du salarié
-
Les délais : délai de rétractation de 15jours calendaire, une fois ces
15jours écoulés, on adresse le cerfa à l’administration, dès sa réception, on
ajoute encore 15jours ouvrables pour que la Direccte homologue ou pas (contrôle
administratif). Si pas de réponse = acceptation
Si
besoin, le salarié à 1an pour attaquer la rupture
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