Convention
par laquelle une personne s’engage à exécuter au profit d’une autre personne et
sous sa subordination, un travail moyennant une rémunération appelée salaire
è La forme d’un
contrat de travail
CDI : écrit non obligatoire,
pour un CDD oui. Il doit être remis au salarié au plus tard dans les 2mois
Mentions obligatoires :
-
Identité des
parties
-
Lieu de
travail
-
Date de
début
-
Titre du
travail (ou description sommaire)
-
Durée du
travail
-
Rémunération
et ses modalités
-
Conventions
et accords collectifs applicables
è Le contenu d’un
contrat de travail
Clauses interdites
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- Clause dérogeant à l’ordre
public et bonnes mœurs
- Clause dérogeant de façon défavorable
aux dispositions conventionnelles
- Clause portant atteinte aux
droits fondamentaux des personnes
- Clause discriminatoire
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Clauses relative à l’exécution du contrat
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La période d’essai
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Permet à l’employeur d’évaluer
les compétences du salarié dans son travail, et au salarié d’apprécier si les
fonctions occupées lui conviennent
Elle doit être prévue par le
contrat et pas présumée. Les parties n’ont pas à fournir de motif ou suivre
de procédure
Pour les CDI, la loi fixe une durée maximale ;
-2mois pour les ouvriers et
employés
-3mois pour les agents de maîtrise et techniciens
-4mois pour les cadres
Un seul renouvellement de la durée est possible si cela est prévu par un
accord de branche et par le contrat
Rupture de l’employeur : délai de prévenance de 24h (si
salarié présent depuis moins de 8jours) 48h
Pour les CDD : La loi impose 1jr par semaine dans la
limite de 2sem<6mois et 1mois>6mois
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Clause de rémunération forfaitaire
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Elle fixe un salaire
forfaitaire incluant d’éventuelles HS préalablement quantifiées
Elle ne peut pas fixer un salaire
inférieur à ce qu’aurait perçu le salarié avec la majoration des HS et ne
doit pas le privé du repos compensateur
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Clause d’objectifs
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Le salarié s’engage à atteindre
un objectif. Pour être valable, ce dernier doit correspondre à des normes
sérieuses et réalisables
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Clause de tenue vestimentaire
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Elle impose une tenue au
salarié
Elle n’est valable que si des
raisons d’hygiène ou de sécurité ou d’image de marque ou d’intérêt de l’entreprise
la justifient
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Clause de mobilité
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Elle permet à l’employeur de se
réserver la possibilité de modifier le lieu de travail du salarié sans son accord. (si refus :
sanction disciplinaire, voir licenciement pour faute grave)
L’employeur ne peut faire jouer
cette clause que si l’intérêt de l’entreprise le justifie. Cette clause doit
définir précisément la zone
géographique d’application (sinon elle est nulle)
Clause mobilité ≠ clause
déplacement professionnel.
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Clause relative à la fin du contrat
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Clause de dédit formation
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Le salarié s’engage en
contrepartie d’une formation payée par l’employeur à rester travailler un
certain temps pour lui, ou à défaut à lui rembourser les frais engagés pour
sa formation
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Clause de non concurrence
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Elle interdit au salarié de
faire concurrence à son ancien employeur
Pour être valable elle doit être
limitée dans le temps et dans l’espace, être légitimée par l’intérêt de l’entreprise
sans entraver la liberté de travail du salarié et doit avoir une contrepartie
financière.
Pas de clause de non concurrence pour les contrats d'apprentissages |
è La
modification du contrat de travail
Si un employeur modifie les
conditions de travail (éléments non essentiel du contrat) le salarié est tenu de
l’accepter, sinon il commet une faute, car l’employeur ne fait qu’user de son
pouvoir de direction
Par contre, en cas de
modification d’un élément essentiel du contrat, l’employeur doit respecter une
procédure :
-
Pour une
modification de nature non économique :
l’accord du salarié est nécessaire,
-
Pour une
modification de nature économique :
il doit en informer le salarié par LRAR en lui donnant un délai d’1mois pour
faire connaitre son refus. A défaut de manifestation : acceptation
Dans ces 2 cas, si le salarié
refuse, l’employeur a le choix de maintenir le contrat initial ou de le rompre
en procédant à un licenciement économique ou personnel
è La modification
de la situation juridique de l’employeur
Selon la loi : « s’il survient une modification dans la
situation juridique de l’employeur, comme la vente, succession, fusion,
transformation de fonds, mise en société, les contrats de travail en cours au
jour de la modification subsistent entre le nouvel employeur et le personnel de
l’entreprise »
Le maintien des contrats en cours
s’opère de plein droit sans formalité
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